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une petite poesie.....
Auteur : Colombine307  
9/255

Date :    21-07-2023 10:06:48


Dans les bois

Au printemps l’oiseau naît et chante :
N’avez-vous pas ouï sa voix ?
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l’oiseau – dans les bois ! L’été, l’oiseau cherche l’oiselle ;
Il aime – et n’aime qu’une fois !
Qu’il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l’oiseau – dans les bois ! Puis quand vient l’automne brumeuse,
il se tait avant les temps froids.
Hélas ! qu’elle doit être heureuse
La mort de l’oiseau – dans les bois !

Gérard de Nerval
Auteur : Colombine307  
10/255

Date :    22-07-2023 08:38:21


Dans les bois

Au printemps l’oiseau naît et chante :
N’avez-vous pas ouï sa voix ?…
Elle est pure, simple et touchante,
La voix de l’oiseau – dans les bois !

L’été, l’oiseau cherche l’oiselle ;
Il aime – et n’aime qu’une fois !
Qu’il est doux, paisible et fidèle,
Le nid de l’oiseau – dans les bois !

Puis quand vient l’automne brumeuse,
il se tait… avant les temps froids.
Hélas ! qu’elle doit être heureuse
La mort de l’oiseau – dans les bois !

Gérard de Nerval
Auteur : Colombine307  
11/255

Date :    24-07-2023 21:28:46


Poisson

Les poissons, les nageurs, les bateaux
Transforment l’eau.
L’eau est douce et ne bouge
Que pour ce qui la touche.

Le poisson avance
Comme un doigt dans un gant,
Le nageur danse lentement
Et la voile respire.

Mais l’eau douce bouge
Pour ce qui la touche,
Pour le poisson, pour le nageur, pour le bateau
Qu’elle porte
Et qu’elle emporte.

Paul Eluard
Auteur : Colombine307  
12/255

Date :    26-07-2023 21:32:02


Poisson d’Avril

Un poisson d’avril
Est venu me raconter
Qu’on lui avait pris
Sa jolie corde à sauter

C’était un cheval
Qui l’emportait sur son coeur
Le long du canal
Où valsaient les remorqueurs

Et alors un serpent
S’est offert comme remplaçant
Le poisson très content
Est parti à travers champs

Il sauta si haut
Qu’il s’est envolé dans l’air
Il sauta si haut
Qu’il est retombé dans l’eau.

Boris VIAN

Auteur : Colombine307  
13/255

Date :    27-07-2023 21:54:27


La Mésange

Sur le bord de ma fenêtre ensoleillée
Ce matin j’ai déposé
Une boule de graisse emmitouflée
Dans son filet aux mailles serrées

Une mésange vient de se poser
Et regarde les graines apeurées
Ses frêles pattes sont gelées
Car le sol est glacé

Mais par la faim tenaillée
Ses plumes par le vent ébouriffées
Petite mésange s’approche pour picorer
Son bec plonge dans les graines éparpillées

Derrière ma vitre je n’ose bouger
Pourtant comme je voudrais la filmer
Pour pouvoir cet été me remémorer
L’image de cette mésange au corps bleuté

Quand le soleil aura réchauffé
La nature et les nids bien cachés
Par son chant elle va m’enchanter
Je suis sur que je la reconnaitrai

Auteur : Colombine307  
14/255

Date :    29-07-2023 18:44:36


Harmonie du soir

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir ;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.

Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.

Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige ...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Auteur : Colombine307  
15/255

Date :    01-08-2023 13:33:07


Le Fantôme

D'un souffle printanier l'air tout à coup s'embaume.
Dans notre obscur lointain un spectre s'est dressé,
Et nous reconnaissons notre propre fantôme
Dans cette ombre qui sort des brumes du passé.

Nous le suivons de loin, entraînés par un charme
À travers les débris, à travers les détours,
Retrouvant un sourire et souvent une larme
Sur ce chemin semé de rêves et d'amours.

Par quels champs oubliés et déjà voilés d'ombre
Cette poursuite vaine un moment nous conduit !
Vers plus d'un mont désert, dans plus d'un vallon sombre,
Le fantôme léger nous égare après lui.

Les souvenirs dormants de la jeunesse éteinte
S'éveillent sous ses pas d'un sommeil calme et doux ;
Ils murmurent ensemble ou leur chant ou leur plainte,
Dont les échos mourants arrivent jusqu'à nous.

Et ces accents connus nous émeuvent encore.
Mais à nos yeux bientôt la vision décroît ;
Comme l'ombre d'Hamlet qui fuit et s'évapore,
Le spectre disparaît en criant : Souviens-toi !

Auteur : Colombine307  
16/255

Date :    02-08-2023 20:53:26


Tempête

Tout regard se perd, tant la brume est noire ;
Il ne fut jamais plus aveugle nuit :
Au sein du néant je pourrais me croire,
Si je n'entendais un immense bruit.

Cette voix, ô mer ! C'est ta voix qui tonne
Sur l'écueil voisin chargé de galets,
Tandis que le vent, le grand vent d'automne,
Fait craquer mon' toit et bat mes volets.

Aquilon lugubre, incessante lame,
Oh ! Je vous sais gré de hurler ainsi !
Vous traduisez bien ce que j'ai dans l'âme.
Merci, vent d'automne ! Océan, merci !

Joseph Autran.

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