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une petite poesie.....
Auteur : Colombine307  
9/293

Date :    29-02-2024 21:12:00


Le 29 février

Nous y sommes, voilà
Quatre années passent
Et un jour bonus se place
En ce petit mois

29 Février, jour spécial de l'année
Cela n'arrive que tous les quatre ans
Durant une année dite bissextile
Et notre vie de terrien elle continue

Un jour de plus est ajouté au calendrier
Pour se réguler face aux déplacements
De la Terre autour du Soleil. De notre vie futile
Rien ne change au quotidien vécu

Nous y étions, voici
Quatre années sont passées
Et un jour bonus nous avons accueilli
Pour ces effets temporels ajuster


Auteur : Colombine307  
10/293

Date :    01-03-2024 10:51:29


Tempête

Tout regard se perd, tant la brume est noire ;
Il ne fut jamais plus aveugle nuit :
Au sein du néant je pourrais me croire,
Si je n'entendais un immense bruit.

Cette voix, ô mer ! C'est ta voix qui tonne
Sur l'écueil voisin chargé de galets,
Tandis que le vent, le grand vent d'automne,
Fait craquer mon' toit et bat mes volets.

Aquilon lugubre, incessante lame,
Oh ! Je vous sais gré de hurler ainsi !
Vous traduisez bien ce que j'ai dans l'âme.
Merci, vent d'automne ! Océan, merci
Auteur : Colombine307  
11/293

Date :    02-03-2024 17:59:49


La Tristesse du vent

Que veux-tu répondre au vent qui soupire,
Au vent qui te dit le chagrin des choses,
Le trépas des lis, des lilas, des roses,
Et des clairs essaims gelés dans la cire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Il dit qu'il est triste et las de conduire
Le gémissement de tout ce qui souffre,
De frôler toujours ce qui tombe au gouffre,
De passer partout où la vie expire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Lui répondras-tu qu'un cœur peut suffire.
Un seul cœur humain chantant dans la joie,
Pour le consoler de sa longue voie
Sur les champs sans fin que l'hiver déchire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Où trouveras-tu ce cœur qui désire
Rester ce qu'il est en sa calme fête,
Le cœur qui n'ait point de douleur secrète,
Pour laquelle il n'est ni baume, ni myrrhe ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Sera-ce ton cœur, et faut-il te dire
Que le vent prendrait sur tes lèvres closes
Un chagrin plus grand que celui des choses,
Et dans ton regard, un plus haut martyre ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Alors réponds-lui, de ton cher sourire,
Qu'il ne frôle pas les âmes humaines,
S'il ne veut porter de plus lourdes peines
Que celles qu'il cueille en son vaste empire ;
Que veux-tu répondre au vent qui soupire ?

Auguste Angellier.
Auteur : Colombine307  
12/293

Date :    03-03-2024 14:30:17


Mars

Adieu les jours sereins, et les nuits étoilées !
La neige à flocons lourds s'amoncelle à foison
Au penchant des coteaux, dans le fond des vallées
C'est le dernier effort de la rude saison.

C'est le mois ennuyeux, le mois des giboulées ;
Des frimas cristallins l'étrange floraison
Brode ses fleurs de givre aux branches constellées ; -
Là-bas un trait bronzé dessine l'horizon.

Le vieux chasseur des bois dépose ses raquettes ;
Plus d'orignaux géants, plus de biches coquettes,
Plus de course lointaine au lointain Labrador.

Il s'en consolera, dans la combe voisine,
En regardant monter sur un feu de résine
La sève de l'érable en brûlants bouillons d'or.

Auteur : Colombine307  
13/293

Date :    03-03-2024 21:42:56


Poème vendéen


Comme un joyeux canard se payant une ondée
Je navigue sans but au gré de mes sabots,
Dans les pacages verts de ma douce Vendée
Au souffle du printemps qui s’éveille en sursaut

Sur le bocage nu, tout s’étoffe et bourgeonne
Le gai soleil louvoie dans le bleu et le noir
Chassant la giboulée qui déverse et qui tonne
Et lessive l’hiver à grands coups d’arrosoir

Si les prunelliers noirs ont mis leurs robes blanches
Violette épinglée au revers du talus
Mon cœur a endossé son âme des dimanches
Primevères, coucous…! Soyez les bienvenus

Du vieux chêne qui borde un chemin de traverse
Sur la plus haute branche, va se loger Margot
De son globe épineux que la bourrasque berce
Dame pie courroucée m’interpelle en argot

Et je flâne rêveur au gré des éléments
Dans les pacages verts de ma douce Vendée
Savourant les parfums de la rose des vents
Comme un joyeux canard se payant une ondée.


Félix Moreau
Auteur : Colombine307  
14/293

Date :    04-03-2024 18:35:32


Mars arrive

Mars arrive ! Mars arrive !
L’hiver est à la dérive
Il s’en retourne au placard.
Mars est là, et ça repart !
Mars arrive ! C’est la fête !
Presque on change de planète.

Le printemps est pour bientôt
Presque on oublie le manteau.
Mars arrive ! Mars attaque !
Mars arrive, bientôt Pâques
On est sur Mars, bienvenus !
C’est gentil d’être venus !

Michel Astre
Auteur : Colombine307  
15/293

Date :    05-03-2024 21:16:15


Le chemin des saisons

Quand Mars sème ses giboulées
Dont la grêle folle étincelle,
Quand, de ses blanches aiguillées,
Le givre brode de dentelle
Les noires branches des allées,

Dans les herbes renouvelées
Déjà prêtes pour l'asphodèle,
D'exquises senteurs exhalées
Annoncent le retour fidèle
Des douces brises exilées :

Et des collines aux vallées,
Le petit rouge-gorge appelle,
Secouant ses ailes mouillées,
Les jours où le bois entremêle,
Pour cacher les nids, ses feuillées.

Mais aux âmes inconsolées
Qu'importe que Juin amoncelle
Sur les vieux murs les giroflées,
Et que dans les airs bleus ruisselle
Un flot de chansons roucoulées ?

Mes espérances sont allées
Dans la froide tombe avec celle
Qui dort au champ des mausolées ;
Le Printemps est mort avec elle ;
Toutes saisons sont désolées.

Auguste Angellier.

Auteur : Colombine307  
16/293

Date :    06-03-2024 21:19:43


Dernière Gerbe

Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.

Août contre septembre lutte ;
L’océan n’a plus d’alcyon ;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.

La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond ;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l’été fond.

Victor Hugo

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