Le plasticien Alan Reuiller réalise des arbres. Mais pas n’importe lesquels. Ils sont composés de pièces industrielles auxquelles il donne une nouvelle vie.
Durant le confinement, l’artiste plasticien a lancé la thématique des arbres des libertés. Cela a commencé par un objet qui m’a été donné à la Sorbonne. C’est un carottage du 17, rue de la Sorbonne lié aux évènements de mai 1968 et je suis parti sur l’arbre et sa représentation symbolique sur le savoir, la liberté, la vie. Comme nous étions en plein confinement, il me semblait utile de rappeler quelles sont les libertés dans une société. Cela correspond aussi à l’image de ce que je peux produire puisque je m’octroie cette liberté de pouvoir associer les matières, les techniques pour faire ses arbres
.

Alan Reullier ne fait que de la récupération. Pas de transformation, mais de la mise en scène. Les deux premiers arbres que j’ai réalisés ont été exposés lors des journées du patrimoine en 2020 à la Sorbonne. Les suivants ont été exposés lors des journées du patrimoine à la collégiale de Candes-Saint-Martin. J’en ai profité pour travailler plusieurs projets. On m’a commandé des arbres au château de Jallanges, à Vouvray ainsi qu’au Street art Parc
du
château de Môh, à Candes-Saint-Martin qui m’a non seulement commandé des arbres mais aussi des œuvres monumentales comme mes portes de métro.
Deux autres gros projets ont occupé le plasticien. À Jallanges, il a monté, avec Jérôme Garreau et François Sueur, le plus grand saint Martin au monde. Une sculpture monumentale, de 7 m de haut, représentant saint Martin sur son cheval tranchant son manteau pour en offrir une moitié à un mendiant. L’artiste a également réalisé un saint Georges de 8 m et trois arbres de la liberté réalisés avec ce qu’il trouvait sur place. Alan Reullier avoue ne pas avoir eu de confinement et avoir travaillé avec le maître d’art de la mode française Franck Sorbier, collaborer avec l’actrice Catherine Wilkening, avec le photographe Moa à Paris sur l’installation de L’humanité sacrifiée. Bien d’autres projets attendent l’artiste plasticien, notamment sa future collaboration avec une styliste anglaise Nicola Varney ; une exposition de ses arbres au Festival du Street art à Bristol et à Bruxelles.

PS: je n' ai aucun intérêt financier dans ces lieux, cette sortie est à but non lucratif pour moi, je vous propose simplement d'y participer en ma compagnie et de passer un moment convivial.
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