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Les céramiques de Alice Chédebois et les peintures de Casimir Moreau
Alice Chédebois a débuté son apprentissage des arts céramiques à l'ENSAAMA Olivier de Serres à Paris, puis par la validation d'un BTS en 1998. Elle l'a poursuivi par une année de formation en prototypage et en recherche d'émaux. Elle se forme ensuite au tournage avec Auguto Tozzola et Thierry Fouquet ainsi qu'au décor à l'Institut de Céramique Française de Sévres. Puis, en 2001, elle approfondit ses connaissances en suivant la formation de La maison de la Céramique à Mulhouse. Elle y fait différents stages comme l'apprentissage de la technique de la terre sigillée avec Jochen Brandt ou celle de la recherche d'émaux avec Marc Uzan. Son travail actuel est principalement le modelage d'un bestiaire, tourné déformé puis enfumé.

Casimir Moreau peint principalement des paysages dénudés et inhabités, désertiques, qui ne sont jamais réalisés sur le motif mais toujours en atelier. Ils prennent leur origine dans sa mémoire. Casimir explique : « Ils naissent de cet espace intérieur où décantent nos souvenirs et d'où émergent les songes. Je ne cherche pas à retranscrire des paysages que j'ai connu en particulier, les images proviennent plutôt d'un mélange de souvenirs, comme si la mémoire était un creuset où venait fusionner ceux-ci, livrant au final un matériau épuré de ses scories. » Sa pratique s'est au fil des ans élaborée autour d'une aspiration précise : faire disparaître tout ce qui pourrait se mettre entre le spectateur et l'image qui lui est proposée et qu'il puisse ainsi s'approprier l'espace qu'il a sous les yeux, le faire sien, et pouvoir se plonger dans une rêverie méditative, être guidé vers sa propre mémoire, faite de souvenirs, de réminiscences, de résurgences. Aujourd'hui, sa manière de travailler repose sur un protocole qui est toujours le même : la préparation de la toile pour que la trame de celle-ci ne soit plus visible, la simplification de la structure du paysage en éliminant tout élément anecdotique, le fondu de la touche, ce côté brumeux, vaporeux, sont autant de moyens techniques qui visent à ce que l'on puisse s'immerger dans l'œuvre. « Aussi en se basant sur ma mémoire, en puisant dans ce fond intime que l'expérience laisse au fond de nous, je cherche à témoigner de cette capacité inscrite en l'homme de se façonner des paysages intérieurs, et de rendre visible ces trésors que le monde dépose en nous. »

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Je n'ai aucun intérêt financier dans ces lieux cette sortie est à but non lucratif pour moi, je vous propose simplement d'y participer en ma compagnie et de passer un moment convivial.
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