Art et Poésie de Touraine
Vernissage
Avec Josiane Cantin (sculptures) et Gérard Fally (peintures)
Josiane découvre la sculpture, en 2006, le temps d’un week-end dans un atelier parisien. Cette initiation « modèle vivant » fut une véritable révélation.
Elle s’inscrit aux Beaux-Arts d’Angers et y reste 3 ans. Ensuite, elle « pousse » la porte dans un atelier privé.
La terre, élément extraordinaire, reste pour elle une véritable découverte.
Observer, modeler, façonner, saisir l’instant, structurer les lignes, attendre le bon vouloir de la terre. Tous ces gestes l’entraînent vers un lâcher prise.
Lorsque Josiane crée, elle part dans un autre monde, de l’autre côté du miroir.
Il faut susciter l’’imaginaire, l’étonnement, l’envie, le plaisir. Rêver !
Le corps humain et spécialement la femme reste le fil conducteur de ses recherches. Les courbes, les dos, les tensions l’interpellent.
Josiane travaille l’argile petit à petit. Sa sculpture va apparaître puis partir dans des directions inattendues. Pour elle, la terre décide.
« La rigueur vient toujours à bout de l’obstacle » disait Léonard de Vinci
La terre conforte deux principes importants : patience et humilité.
Des bronzes sont réalisés à partir de certaines de ses œuvres par une fonderie d’Art.
Gérard Fally est né en 1951 à Malakoff près de Paris. Diplômé de l’École des Arts Appliqués puis de l’École des Beaux Arts de Paris en 1972, il peint, enseigne le dessin, crée un studio d’arts graphiques, est directeur artistique en agence. Son atelier est à Saint-Georges-sur-Eure, près de Chartres.
L’essentiel de son œuvre se compose de toiles figuratives peintes à l’huile sur le vif.
De son jardin, il extrait ses « modèles ». Sensible à l’authentique, il y cultive les anciens légumes.
Les journalistes l’appellent “le peintre jardinier”.
Gérard Fally peint d’une touche vivante, fidèlement, ce qu’il voit, la texture rugueuse ou fripée, lisse ou duveteuse de la peau des fruits et des légumes, le juteux de leur chair mûre, leurs cicatrices, le chiffonné des feuilles, les radicelles des raves.
Avec patience, il peint d’énormes choux charnus, toutes leurs côtes et nervures, la lumière qui s’infiltre, diaphane, entre chaque feuille.
Généreusement, comme il voit le monde, les paniers, corbeilles, coupes de fruits et tagines de légumes se déversent telles des cornes d’abondance.
Simplement, Gérard Fally fait entrer dans ses compositions des objets usuels et rustiques de la vie quotidienne.
Je n'ai aucun intérêt financier dans ces lieux cette sortie est à but non lucratif pour moi, je vous propose simplement d'y participer en ma compagnie et de passer un moment convivial.